Catégories
saison 1

Sourire-cran d’arrêt

Toujours trop beau

Les sourires de nervosité hostile, quand les yeux se détournent

Et le sourire fatigué qui rougit au compliment que j’leur fait

Trop dur, incroyable parce que c’est toujours dur de le croire, que t’es belle, c’est ça ?

Quand tu souris dans tes pensées et ta passion juste fascinée

Plonge dans la rivière où brasse inlassablement ton beau visage pour juste décrocher les coraux que tu as trouvé les plus beaux pour me les montrer

C’est ça te regarder penser et émerger, le visage trop joyeux de remonter la merveille d’un siècle étranger que tu veux me montrer

Toujours nerveuse beauté dans toutes les mains serrés qui se blessent, les narines pincées pour se retenir de crever toute la violence, les mains qui se retiennent de trembler presque se brisent au groupe de parole et quand les pensées remontent ce soir où l’on s’est dit qu’on allait ensemble dire tout ce qui nous blessait

Ce soir où l’on s’est regardées avec la même envie de disparaitre ce soir où on a parlé de s’aimer fort toujours

Les mains serrées moites et contractées.

Toujours de la peur dans la beauté j’ai toujours peur de leur beauté comme un couteau à cran d’arrêt j’ai peur de voir la lame éclater au coin des lèvres que je désire

J’ai tjr peur de voir un roulement sombre dans les pupilles

Parce que je les aimes trop et me brûle souvent à leurs cils

J’me brûle à la beauté de mes sœurs et à mes cigarettes.

et je croquerais la lame du cran d’arrêt

au son strident de ta tristesse