(Je souffle pas dans les cors de la République, ton ego se rhabillera)
(Mon boule c’est pour Allah et mes adelphes ; Rabi’a)
(Vans trouées rien à prouver)
Rien à foutre de mon image
Tatouée colorée percée sous le khimal
Ton Jean-Michel va dormir seul dis-lui qu’il se rince
Je n’ai d’yeux que pour mes cagoles dans le pit en talons de 15 Lesbienne de guerre D.T.R, ça ira
Pisse-debout pour éteindre l’enfer ; Rabi’a
Fuck le placard fait grailler le pot aux roses à tes rappeurs
Je fume plus je me drogue plus ; rappeuse à voile et à vapeur
Le monde se couvre de barbelés pendant qu’on compte nos sœurs
L’or du courage scintille au soleil de la peur
Je rend feuille blanche quand on me demande comment ça va
Seule contre l’industrie comme flibustières du Rojava
Entre coureuses de remparts on serre les rangs
Les whatsapps deviennent des dortoirs
On fait du cash sans beuteu, essaie d’en mettre une seule sur le trottoir
Les ienclis me dégoûtent mais pas question que mon équipe travaille gratuit
J’ai essayé d’être un keum et puis je me suis achetée une vie
Les mêmes CPE cassent les mêmes rêves
Les mêmes keufs lèvent les mêmes reufs
La même gnole pour la même pisse
Le quai des orfèvres n’a pas de 36 bis
J’ai jamais planté personne Je pense c’est pas près d’arriver
Dieu me pardonne d’avoir tant peur de la mort
Que j’espère avoir les reins pour faire cracher un barillet
Je fais la meuf avec mon freeze et ma grande gueule
Mais j’ai les genoux qui ont tremblés quand ta wife m’a fait un clin d’œil
Que Dieu aie l’âme de toutes mes grosses pédales
Le feu au zoo, le feu à l’hôpital
Wasted180
Rabi’a
extrait de l’album
Morte à l’intérieur
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